Chirurgie réfractive : Le SMILE dans tous ses états – Les réponses aux questions fréquemment soulevées

Introduction

C’est en 2004 que Marcus Blum et Walter Sekundo (Allemagne) ont débuté leur collaboration avec le groupe ZEISS pour le développement d’une alternative en chirurgie réfractive cornéenne réalisée uniquement par un laser Femtoseconde. De leurs travaux est née, en 2006, la chirurgie FLEx (Femto-seconde Lenticule Extraction) qui a posé les fondations de la troisième génération de chirurgie réfractive après la PKR (1987) et le LASIK (1990) : le SMILE (SMall Incision Lenticule Extraction). Le premier œil humain fut opéré en 2007 par W. Sekundo à Erfurt en Allemagne (1).
La technique SMILE fait l’objet de nombreux débats quant à sa légitimité présente et à venir dans le domaine de la chirurgie réfractive. Cet article a vocation à présenter la technique SMILE sous toutes ses formes afin d’apporter des réponses aux questions fréquemment soulevées.

 

La technique SMILE permet de corriger la myopie et l’astigmatisme myopique à l’aide d’un laser Femtoseconde de manière intrastromale sans volet cornéen ni photo-ablation. Cette approche d’ablation tissulaire soustractive en intrastromal avait déjà été envisagée par José I. Barraquer en 1963 avec la kératomileusis (2), mais elle fut rapidement abandonnée au regard de l’imprécision des résultats. La technique consistait à réaliser une découpe “free cap” au moyen d’un micro-
kératome, puis à congeler le lenticule, l’usiner par cryotour, le décongeler, le repositionner et le suturer. Plus d’un demi-siècle d’innovation technologique a permis, après l’avènement de la photo-ablation dans les années 1980, de reprendre cette approche au laser Femtoseconde grâce à sa précision reconnue. Le principe du SMILE est innovant et consiste au moyen d’un laser Femtoseconde à réaliser dans l’épaisseur de la cornée un lenticule réfractif correspondant au degré de myopie à traiter, puis à l’extraire après clivage au travers d’une micro-incision périphérique. Avec un recul sur plus de 500 000 yeux traités dans le monde (1), cette technique constitue une nouvelle approche de la chirurgie réfractive et annonce peut-être, pour le futur, la fin du volet cornéen.

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