eSFO 2022 : myopie et glaucome

Maculopathies tractionnelles de la myopie forte : à la recherche du mot juste 

Par Pauline Eymard 

Il existe différentes classifications de la maculopathie myopique, comme celle du système de classification ATN avec les trois composantes : atrophique, tractionnelle et néovasculaire. 

Les mécanismes tractionnels correspondent en réalité à une tension entre deux forces d’action – réaction (le staphylome et le vitré ou une membrane épirétinienne), et non à une traction. 

Ainsi, la Myopia Society propose une nouvelle nomenclature simplifiée pour les maculopathies tractionnelles (tensionnelles) myopiques. Les termes suivants seront utilisés dans cet ordre, par ordre de gravité : 1. décollement, 2. trou, 3. schisis, 4. membrane et seront ajoutés les uns à la suite des autres en cas d’association(s) de plusieurs lésions, suivis du terme « maculaire », puis « myopique » ou « du myope ». On parlera de « membrane maculaire myopique » pour les membranes épirétiniennes du myope (qui peuvent être parfois extrafovéolaires). Le « schisis maculaire myopique » sera privilégié par rapport au terme de fovéoschisis, car ce dernier peut ne pas atteindre la fovéa. On utilise le terme de « décollement maculaire myopique » pour les décollements de rétine du pôle postérieur du myope. 

Ainis,la lésion de l’image ci-dessous est appelée, dans cette nomenclature, un « décollement avec trou et schisis maculaire myopique ».

Staphylomes et épithélium pigmentaire du myope fort 

Par Pauline Eymard