L’angio-OCT : son rôle pour la rétinopathie et la maculopathie diabétiques

Introduction

Le diabète sucré représente actuellement une véritable “épidémie”, avec environ 250 millions de diabétiques au niveau mondial (1). L’augmentation de l’espérance de vie, ainsi que le mode de vie sédentarisé sont des facteurs essentiels dans cette augmentation de la prévalence du diabète (1). Ainsi, le diabète est décrit comme la première cause mondiale de cécité avant 50 ans. La rétinopathie diabétique touche 21,9 à 36,8 % des diabétiques (2), dont 2 % présenteront une cécité après 15 ans d’évolution et 10 % une altération importante de l’acuité visuelle. Cette baisse visuelle est secondaire à une maculopathie œdémateuse ou ischémique, ayant comme conséquence l’apparition d’une néovascularisation rétinienne voire irienne pouvant se compliquer d’un glaucome néovasculaire, d’une hémorragie intravitréenne et d’un décollement de rétine tractionnel (1). C’est dans ce contexte épidémiologique que la reconnaissance et la classification correcte des lésions rétiniennes, ainsi que l’évaluation du risque jouent un rôle essentiel dans la prévention de la malvoyance chez ces patients.

 

Jusqu’à présent, les examens utilisés pour le suivi ophtalmologique des patients diabétiques étaient l’examen du fond de l’œil, la rétinophotographie, l’angiographie à la fluorescéine (AF) et la tomographie en cohérence optique (OCT). Cependant, depuis moins de 2 ans, un nouvel examen non invasif trouve sa place dans le circuit du patient diabétique : l’angiographie-OCT (angio-OCT). Il permet de distinguer les tissus statiques et dynamiques par un algorithme de décorrélation, générant par la suite des images tridimensionnelles de la rétine. De plus, cette visualisation sans injection de produit de contraste de la microvascularisation rétinienne en angio-OCT permet de distinguer de façon séparée les plexus capillaires superficiel et profond, respectivement (2). Par ailleurs, il existe un logiciel qui permet d’évaluer la densité vasculaire au niveau de ces deux plexus capillaires. Malgré sa petite fenêtre d’acquisition habituelle (3 x 3 mm), cet examen peut offrir, chez les patients diabétiques, des informations intéressantes et complémentaires concernant l’existence d’une maculopathie œdémateuse ou ischémique et son retentissement, notamment au niveau du plexus capillaire profond.

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